La maladie d’Alzheimer reste l’une des pathologies qui effraie le plus les Français. Sans doute par l’absence de traitement curatif et la perte d’autonomie qu’elle occasionne. Pourtant, si elle est dépistée précocement, certains traitements agissant sur les symptômes peuvent ralentir son évolution. Il convient donc d’être attentif au moindre signe d’alerte. Quels sont-ils ? Réponse.

 

 

 

Contrairement à une idée largement répandue, la maladie d’Alzheimer ne se manifeste pas uniquement par des pertes de mémoire. L’Association Vaincre Alzheimer rappelle qu’il existe en fait 9 symptômes de la pathologie :

  • Les troubles du langage. La personne touchée a du mal à trouver ses mots et présente depuis peu des problèmes pour s’exprimer ;
  • Les pertes de mémoire. Des troubles souvent accompagnés d’anosognosie. C’est à dire que la personne malade ne se rend pas compte de la sévérité de ses problèmes de mémoire, qu’elle a tendance à attribuer simplement à son âge ;
  • La perte de la faculté de jugement et des troubles du raisonnement ;
  • Des difficultés dans la planification (un simple rendez-vous par exemple) ou la résolution de problèmes ;
  • La perte de  tout intérêt à la vie en société (isolement) ;
  • Une désorientation spatiale et/ou temporelle ;
  • Des changements d’humeur. La personne touchée peut devenir agressive alors qu’elle est de nature calme, et inversement ;
  • Des difficultés à accomplir des tâches du quotidien ;
  • L’impossibilité de reconnaître des objets ou des personnes familières.

 

Au moindre doute, demandez conseil à votre médecin généraliste.  Après différents tests, il jugera de l’utilité de vous orienter vers un neurologue ou un neuropsychologue.

Source : Association Vaincre Alzheimer